Avant toute chose, je vous le confirme
: la confirmation est confirmée. Une confirmation sur du vrai papier, apportée par le facteur, s'il vous plaît, comme dans le bon vieux temps.
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En commande chez l'encadreur |
Ça va faire joli accroché au salon dans un beau cadre doré. Je vois ça d'ici.
Trêve de bavardages décoratifs, passons aux choses
sérieuses. D'autant que, depuis le temps que j'ai promis de vous en
parler, vous n'en pouvez plus probablement plus d'attendre. C'est bien
normal.
Allons-y. Mais je sens que vous allez être déçus. Voire choqués. Voire incommodés.
Tant pis, j'assume.
Je vous l'annonce tout de go et sans ménagement
: elles seront probablement blanches.
Je sais, c'est moche. C'est terne, c'est commun. Et c'est même vivre dans le passé, dans la nostalgie de la chaussette en coton éponge fabriquée pour la pratique du tennis et de l'accordéon (quand portée avec des sandalettes) et inévitablement blanche.
J'en ai plein d'autres dont la couleur rehausse avec goût
la teinte de mes chaussures, des noires, des fuchsia, des bleu schtroumpf...
Mais ce sont mes blanches que je préfère.
Le jour où je me les suis offertes, je suis entrée dans le magasin avec un gros cigare et ma Visa Super Platine dans le baudrier. J'ai dit à la vendeuse
:
"Donnez-moi ce que vous avez de meilleur. Le prix n'a pas d'importance, bébé, c'est pour un marathon." Je m'en suis tirée avec un 20 dollars et des cendres sur la tapis. Et je suis revenue de mon marathon (à Luxembourg) sans une seule ampoule.
Je vais avoir l'air d'une cake terminale avec mes chaussettes blanches. En plus, elles dépassent.
Oui, elles vont dépasser de la chaussure. Un petit peu. Parce que, quoi qu'on en dise, la taille c'est important. Je parle de la hauteur de la chaussette, là. N'allez pas croire que je parle de la pointure, bande de petits coquins. Les jolies soquettes toutes basses qui affleurent à peine sur la cheville, j'ai bien trop peur que mes chaussures les avalent et qu'elles s'en aillent faire le shar-peï sous mes pieds. On joue la sécurité, on s'offre une chaussette qui embrasse la cheville et qui laisse des marques de bronzage.
Côté chaussures, je pense que je vais rester chez Mizuno, j'en suis à ma troisième paire. Après des Wave Precision 10 orange et des Ronin 2 jaunes, je suis en Ronin 3 noires. Noir, pas beau avec du blanc.
Ce qu'on met dans les chaussettes, c'est important aussi. Des pieds bien sûr. Mais des pieds préparés. Avec de la crème anti-frottements. Je m'en tartine les pieds et j'en tartine les semelles intérieures. Ça scmouïtche et ça ziiiipe un peu au début mais on l'oublie vite. J'utilise la crème Nok d'Akiléïne (quelle chance, elle est maintenant distribuée au Canada
!). En complément, je vais tester le spray Tano, aussi chez Akileïne : exit les pieds de princesse, je vais me tanner les pieds et me fabriquer des couche de corne qui vaudront bien les sabots d'un cheval.
Je suis fière de mes moches pieds.
Et je suis fière de la couleur de mes chaussettes.
Je vais quand même me renseigner, des fois qu'elles existeraient en une autre couleur maintenant.
Dans un prochain billet, nous réfléchirons ensemble à cette question passionnante
: à Boston, cheveux courts ou cheveux longs
?