Aveu

J’avais pesté, promis, juré que je ne courrais plus et que mes enfants ne subiraient pas ce que j’avais subi. Car on ne peut aimer sous la contrainte, obliger c’est dégoûter. Je criais à qui voulait l’entendre, et aux autre aussi, que je n’aimais pas le sport. Mais depuis juin 2009 j’ai rejoint la ligne de l’enfance, tiré un trait entre les pointillés que formaient depuis l’adolescence mes rapports avec la course à pied et le sport en général. Je suis devenue ce que nous devenons tous : quelque chose qui ressemble à nos parents.

J’ai trois jeunes enfants. Pourvu que leur père les protège d’un certain atavisme et ne les soumette pas à la dure loi du sport parental.

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