vendredi 27 juillet 2012

Bling bang

Il y a quelques jours, un débat sur les médailles, le prix des courses, etc. est arrivé sur Dailymile. Ça tombe bien, ça rejoint une part de contenu hautement énervant de ce billet qui vit dans mes brouillons depuis plusieurs semaines.

Un long silence qui a bien des excuses. D'abord, après son échec bostonien, j'ai dû aider Mme D. à soigner une grave dépression (elle avait perdu le goût de courir et ne souffrait plus le soleil) et à préparer son divorce. J'ai donc été bien occupée.

Et puis il y a eu ce Printemps érable, qui au Québec nous a fait oublier notre nombril l'espace de quelques mois. Un égarement passager. Enfin, j'ai quitté le Québec avec homme et enfants pour des raisons économiques, que vous comprendrez en lisant ce qui suit. Meuh non, ce n'est pas vrai : si, on s'installe en Bretagne pour un an, mais pour des raisons sabbatiques. Reste que ce fut un sacré déménagement. (Surtout que j'ai le même mari que Mme D.) Là je suis en Belgique pour quelques jours, la poussière retombe.

Faire ses courses au magasin du coin


Après le big de Bos
ton qui a confirmé que les big machins ne sont vraiment pas mon seau de thé, je me suis bien amusée dans des petites courses beaucoup moins peuplées et beaucoup plus locales - ­considérant qu'à l'échelle du pays, 160 km c'est le village d'à côté. La plupart en improvisation.

J'aime bien faire des courses, comme ça, sans objectifs, sans préparation spécifique. Premièrement, c'est l'occasion de s'amuser. Parce que ça se passe en joyeuse compagnie. En l'occurrence, une, deux et trois copines et le chum de la première, c'est-à-dire de Pascale personnage récurrent que je ne vous présente plus et cheville ouvrière de la tournée. Pascale a le chic pour dénicher des courses et pour organiser le tout avec déplacement en voiture musicale et service d'un chauffeur-supporteur-sherpa-gardien d'enfants-barman. En plus de Pascale et Son-Chum, il y avait Patricia et Caroline pour compléter la bande des Daltonnes. Je vous renvoie au blog de Evil Patricia pour un compte rendu mieux peigné d'une partie de tout ça.


Les effectifs étaient à plein quand il y avait du pompier au programme. C'est une nouvelle mode au Québec, les courses de pompiers. Après avoir posé nus pour la bonne cause dans des calendriers faciles à effeuiller, les pompiers donnent à présent dans l'organisation de courses. Autant de transpiration mais un peu plus d'efforts. Pour voir en vrai les pompiers de leur calendrier préféré (Chéri m'a offert un calendrier 2012 avec des jolis petits chats, mais j'aime mieux garder mon 2009 avec des pompiers), c'est sûr que les Daltonnes allaient faire le déplacement. À Laval et, une semaine plus tard, à Shawinigan. C'était torride. Oui, bon, le soleil tapait, quoi. Surtout à Shawinigan.


Ensuite, les courses spontanées s'intègrent utilement à la vie du coureur. Pour jauger son niveau de forme, pour pointer ses forces et ses faiblesses, pour se botter les fesses, pour ramasser de l'expérience et pour apprivoiser l'exercice de la douleur. Savoir jusqu'où aller trop loin, définir l'allure qui ne vous laissera ni exsangue avant l'arrivée ni pas assez vidé après l'arrivée, ça reste un calcul difficile, mais un peu moins avec l'expérience.

Enfin, faire des courses pas-de-plan, c'est bon pour la santé mentale. Ça met un joyeux bazar dans ses semaines d'entraînement. Ça nous rappelle que le sport n'est pas un sacerdoce dont le Plan serait le monastère, avec les petites cellules spartiates de son tableau Excel. Non pas que j'aie besoin de ça pour ne pas me prendre au sérieux et pour canicher mes plans, mais embarquer pour une course non planifiée c'est un peu comme sortir quand on a 17 ans, les Doc Martens en moins.

Ouille! si je me mets à comparer les guindailles de mon adolescence avec des courses officielles entre amis (où y a même pas de bière)... Je suis une vieille peau.


Récapitulons, depuis la mi-avril et mon non-marathon, il y a eu :


1 -
Le 22 avril, 5km-mais-en fait-c'est-un-5,5 km organisé par MEC à 10 minutes de la maison. Une semaine après Boston (revanche!), 62 coureurs (37 pour le 11 km) et misère qu'on y a eu froid (choc thermique).

2 - Le 29 avril, 10km-tout-pile de MEC au parc régional de Longueuil (un peu moins froid). Très bel endroit. Beaucoup de promeneurs. Assez fière de n'en avoir renversé aucun. Oui, une course sur sentiers non réservés. Vous me direz, 105 coureurs (total des participants au 5 et au 10 km), pas de quoi fermer un parc.

3 - Le 13 mai, semi-marathon de Châteaujoyeux (la pluie a miraculeusement cessé). Une course que j'aime beaucoup, dans la campagne ondulée où coule la Châteauguay. Beaucoup de têtes connues dont la Mme M. de Mme D. et  Pierre L qui me faisait la causette en gambadant pendant que je modulais des han han périodiques. Je le jalouse, je le hais. Les enfants ont fait le 1 km, Paulo (5 ans) a fini 2e de sa catégorie et les deux autres n'ont pas démérité. Bravo mes pitous.

4 - Le 20 mai, 10km de la coupe Dix30 dans un centre commercial de Brossard (chaud). Courir par gros soleil dans un centre commercial, entre des magasins, des stationnements et des routes, sans la moindre verdure, a priori c'est absolument absurde. A posteriori c'était très bien. Surtout après, avec l'ambiance fête au village dans le piétonnier.

5 -
Le 3 juin, 5km des pompiers à Laval dans un autre centre commercial (température parfaite pour un lendemain de déluge). Deux boucles pour faire 5km. Absurde aussi, mais en fait parfaitement chouette. Ma maman courait aussi

6 - Le 10 juin, semi-marathon des pompiers de Shawinigan (chaud mais supportable). Très beau parcours, jolie région et des douches à l'arrivée. Trois bons points. Sans parler de la bonne compagnie et du cocktail à l'arrivée, mais sur ces points les organisateurs n'ont aucun mérite.

7 -
Plus rien. L'envie ne manquait pas mais j'en suis restée là pour cause de préparatifs du déménagement, d'une famille à laquelle je suis tenue de témoigner de l'affection et de donner du temps, d'un cochon tout maigre. Parce que les sous que coûtent toutes ces folies, ça fait aussi partie du nœud du problème de la queue du cochon. Jugez plutôt.

Le ticket de caisse


Si je récapitule en budget :

1 -
15 $ (en fait, 0 $ parce que Pascale a refusé que je la rembourse).

2 - 15 $, peut-être même 20 pour cause d'inscription sur place.
3 - 35 $ (à quoi il faut ajouter des frais de transaction dont j'ai oublié le montant)
4 - 40 $
5 - 35 $
6 - 60 $
------------
Total : 200 $ (en fait 185,08 $), voire plus.

200 $ ! 161 euros !

Mon cochon peut bien être dégraissé. 


C'est moche. Je trouve. Mais c'est sûrement parce que je ne suis pas habituée à ce type de tarifs. Dans ma culture de la course à pied, l'inscription à une course de base, de celles qui traversent chaque week-end les bleds de n'importe quelle campagne belge, se monte à 5 euros, soit 6 $.

Si je procède à quelques comparaisons rapides entre des courses équivalentes (faisons-les en dollars canadiens), la note s'avère bien douloureuse. À gauche le Québec, à droite la Belgique ou la France.
- Courses MEC et Laval : 15 et 35 $  / courses de village : 6 $.

- Semi de Shawinigan et de Châteauguay : 35 et 60 $ / semi de Binche... 7,5 $ sur place, moins en préinscription. Avec puce, T-shirt technique et prix en argent aux 10 premiers hommes et femmes. Je capote!

- Semi Scotia de Montréal : entre 65 et 85 $ / semi de Paris : entre 40 et 56 $.

- Marathon de Québec : entre 80 et 100 $, celui de Rimouski : entre 40 et 55 $ / le marathon de la petite ville de Vannes, France, 37 $.


- Les droits d'inscription au 5 km des Pompiers de Laval (173 personnes qui courent dans centre commercial) sont plus élevés que pour le Paris-Versailles... 


Je sais, l'exercice est faussé. Il faudrait pondérer les prix avec un indice du coût de la vie ou que sais-je, un dollar au Canada n'étant pas un dollar en Europe. M'enfin, ça dit quand même que la course à pied au Québec est un sport de riches, si le coureur veut courir. Et encore, je vous épargne le chapitre du prix des cliniques de course ou de la rémunération des entraîneurs privés par rapport aux affiliations aux clubs des fédérations d'athlétisme belge et française. Le monde de la course à pied est structuré complétement différemment dans ces deux cultures.


Comment expliquer ces différences faramineuses dans le prix des courses ?


Je présume que le prix de l'inscription reflète d'abord la recherche du profit. Même quand le but annoncé est caritatif, les courses de pompier par exemple, il s'agit toujours d'amasser des sous. Le prix reflète aussi probablement la faible, voire l'absence de contribution des organismes publiques et autres associations (municipalités, ministère de la santé et du sport, clubs de course, association des commerçants). Il y a aussi le coût des services d'ordre, plus élevé en ville que sur une route de campagne où ne passent que deux tracteurs par jour. Mais dans le cas les parcs des courses MEC ou dans les centres commerciaux où nous courions avant l'ouverture des magasins, il n'a pas fallu arrêter tant de circulation que cela.

Dans les courses de village, il n'y a certes pas toujours de chronométrage technologique à la puce et au tapis ; chronométrage à l'an
cienne, au clepsydre et au cadran solaire. Une course à puce ou à code-barres ne sera cependant pas vendue 10 fois plus chère. Par exemple, juste en faisant un petit tour sur Chronorace, le Sportstats belge, on voit que la Corrida d'Hermalle, un 10,4 km pucé, est à 4 euros en pré-inscription. Et sur le même site, on apprend que le service de chronométrage qui vient avec le dossard, la gestion des pré-inscriptions et la diffusion des résultats en ligne se monte à 1,35 euros par coureur, ttc. Je ne sais pas combien facture Sportstats pour un service similaire.

Dans les petites courses bon marché, les distances sont assez fantaisistes. Et c'est bien normal. C'est par ailleurs annoncé. Les distances répondent simplement à la topographie des lieux de course. Si on veut un chrono et une distance tip-top, on s'inscrit dans un club et on profite de la saison de piste pour s'homologuer des temps. C'est une possibilité qu'on n'a pas, à ma connaissance, au Québec. Ou bien on s'inscrit à une course plus haut de gamme, dont le chronométrage et une distance bien ronde sont garantis, et dont le prix d'entrée restera dans tous les cas assez modeste. Pour le 20km de Bruxelles, par exemple, c'est 20 euros (25 $).

Bling bling

J'aurais une suggestion pour comprimer les coûts. Supprimer le T-shirt, la médaille de participation et la collation. Ou les mettre en option. Non, je n'ai pas besoin d'un énième T-shirt, en plus il est probable que je le trouve moche, inconfortable ou pas à ma taille. Non, je ne vais pas mourir d'inanition parce que je ne mange pas immédiatement deux bagels après avoir couru 5, 10 ou même 21km (les coureurs se prennent en charge, ils sont capables de mettre un banane dans leur sac de sport ou de s'acheter à manger). Non je ne vais pas être déçue si je n'ai pas de médaille, que voulez-vous que je fiche de cette médaille ? pensez-vous que je me balade avec et que j'en fasse collection? J'ai souvent eu envie de la refuser au bénévole qui me la tendait, mais ça ne serait pas très poli.

J'aimerais ne pas devoir payer pour ces choses dont je ne veux pas. Je comprends que certains y tiennent (non, en vérité je ne comprends pas, j'avoue), mais qu'ils cochent l'option oui-je-veux sur leur formulaire d'inscription et qu'ils contribuent à l'achat dans ce cas. Si seulement on avait cette possibilité. Je ne sais pas combien ça enlèverait à l'addition, mais au moins je serais débarrassée des médailles et des T-shirt. Ce serait déjà ça de pas gagné. Et un geste pour la planète.

De surcroît, là je vais passer pour une vilaine snob mais tant pis, je trouve même plutôt insultant de recevoir une médaille alors qu'on s'est juste donné la peine de finir sa course. Il y a une disproportion et un galvaudage de la récompense qui la désacralise complètement. Que signifie donc recevoir une médaille, finalement ?

La suggestion de Pierre (lire les échanges précités sur Dailymile) d'offrir à l'arrivée une image ou une étampe dans un carnet de courses est tellement judicieuse, et poétique. Quitte à nous prendre pour des enfants, soyons-le jusqu'au bout. La médaille en chocolat évoquée dans le même échange me plaît aussi beaucoup.

J'ai enfin trouvé un endroit où laisser mourir ces terribles breloques.
Bref, parce que ça pourrait encore être long, je serais très curieuse de comparer le modèle économique et les modes de définition du prix d'inscription ici et là.

Dans mon panier

Je râle sur le prix (et les breloques), mais je ne suis pas si mal lotie.

Il se fait que, voilà un autre sujet sur lequel on pourrait écrire des pages et des pages, il y a dans les courses moins de femmes devant que derrière moi. Ça m'étonne toujours. Pas de fausse modestie ici, je sais que je suis une bonne coureuse mais vraiment pas une coureuse exceptionnelle. Ça veut dire qu'il y a plein de talents qui sommeillent sur le bord des routes. Côté homme, c'est plus relevé. Quoique pas à tous les coups, hum. Tout ça pour dire que, surprise, certaines courses était récompensées en argent ou en nature. Qu'on me pardonne cet étalage, c'est juste pour faire pendant avec le coût des courses.

Si je récapitule en classements et en gains :


1 - MEC I : 1ère femme sur le 5,5 km (et 2e au général, ça me fait rigoler) en 22:20.
--> Bon d'achat de 50 $ chez MEC.

2 - MEC II : 1ère femme sur le 10 km (et 3e au général, ha ha ha) en 41:24.
--> Bon d'achat de 50 $ chez MEC (Pascale s'était mise sur le 5 km, histoire de se répartir les gains, héhé).

3 - Semi de Châteauguay : 1ère femme en 1:32:53.
--> Que dalle. Et si vous voulez votre médaille, adressez-vous à la madame assise à son pupitre là-bas dans le coin. On a quand même réclamé celle de mon petit Paulo pour son 1 km.

4 - 10 km Coupe Dix30 : 4e femme en 41:41 (1'50'' de plus que la 3e!!! là, il y a de la gazelle), 1ère de ma catégorie.
--> Une médaille, mais au moins on ne recevait pas de médaille de participation. À noter, les femmes sont appelée sur le podium avec leur alter ego masculin. Et ça c'est chouette parce que les filles sont généralement les grandes oubliées (qui remarque la première femme qui arrive après cinquante-deux gars?).

5 - Course des pompiers de Laval : 1ère femme (et re-3e au général, re-ha ha ha) en 18:44. Il n'y avait PAS 5 km (4,830 km selon mon GPS), mais j'étais quand même contente du chrono.Le parcours est super roulant, pour ceux qui se cherchent une course rapide l'an prochain.
--> Récompense, un bon pour une analyse biomachinchouette de la posture et de la foulée, la confection de semelles de correction et une paire de chaussures chez Medicus. Pas le genre de truc pour lequel j'aurais payé, mais puisqu'on me l'offrait. L'analyse fut bien intéressante et j'ai maintenant en ma possession des semelles sur-mesure pour m'aider à vivre avec mes pieds creux de qualité supérieure. Je devrais recevoir un programme de musculation et d'étirements pour me redresser et m'aider à ne pas aller au championnat du monde un jour. Mouais... à bien y réfléchir, c'est passablement déprimant de s'entendre dire qu'on est vraiment mal foutue. Le choix de chaussures chez Medicus consistait en sabots hollandais, j'ai pris la paire la moins mastoc. Je les ai sorties un matin, les ai remises dans leur boîte au bout de 5 minutes. J'espère qu'elle auront rendu quelqu'un heureux. Montant indiqué sur la facture: 556,42 $. Gloups. Payé : 0. Aaaah.

6 - Semi de Shawinigan : 3e femme en 1h33:52. On a fait ça à deux avec Pascale, sauf la toute fin où on a fini chacune à sa mode.
-> Un chèque de 100 $.

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Total : 756,42 $

Pour 200 $ de frais d'inscription.


Dans mon cas, c'est donc une affaire rentable. Dans les cas des coureurs qui ne font pas de podium, ça reste un gouffre.


Sauf que je n'aurais jamais pas déboursé les 656,42 $ qui m'ont servi à acheter des choses inutiles chez MEC (une paire de VFF plus chères que mon budget de 100 $), une analyse, des semelles orthopédiques que je ne suis pas sûre de porter et des chaussures incourables.


Résultat des courses


Si je récapitule mes récapitulations: mention spéciale pour les courses MEC qui étaient organisées pour la première fois cette saison : 15 $, pas de médaille, pas de T-shirt, une collation qui se réduit à sa plus simple expression - de l'eau, du café et quelques fruits - et un prix très appréciable pour le gagnant de chaque course. Les Européens trouveront ça affreusement cher, au Québec c'est une aubaine. Évidemment, il faut aimer les courses confidentielles, voire aimer courir seul, et ne pas s'attendre à côtoyer la fine fleur de l'élite.

J'aime bien.

Ils ont des chapeaux ronds et des perruques poudrées

Bah, d'façon cette année je ferai mes courses ailleurs. Un an en Bretagne, j'aurai tout le loisir de m'étonner des mœurs françaises et de faire des généralisations à la grosse louche sur les courses et les coureurs de l'Hexagone. J'arrive, les Bretons, mais soyez sans crainte, je ne reste pas.
(Désolée, les Québécois.)

9 commentaires:

  1. J'adore! J'adore!! Grinçant à souhait!! :)

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    1. Houik, houik, houik. (Bruit de grincement.) Merci Claire!

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  2. Moi je changerais ma médaille pour une bonne bière froide à la fin d'une course ou d'un entraînement ou juste à regardé les JO à la télé.....

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  3. Mon critère est qu'une course doit ABSOLUMENT rester sous les 1€/km (déjà plus cher qu'en voiture). Hors évènement de masse c'est le cas ici. Mais comme la course à pied gagne en popularité, il y a une tendance inflationiste. j'ai payé le marathon de Toulouse 25€ il y a deux ans. Cette année, ce sera 35€ (que je considère toujours correct pour un marathon avec ce niveau d'organisation).
    Proportinnellement les petites courses de village sont plus chères (8-10€ pour un 10km avec 150 coureurs) mais elles bénéficient de peu/pas de sponsors.
    Je ne partage pas ton avis sur les ravitaillements. Beaucoup de courses ont un très bon ravitaillement à l'arrivée, voir un apéro avec chips, saucisson etc et c'est très convivial (je ne pense pas que cela pèse sur le prix de la course).

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    1. À force d'inflation, tu finiras par passer aux ultra. Mon pauvre.
      Tout à fait d'accord avec toi, s'il y a un buffet d'après-course qui peut rendre les choses très conviviales, c'est merveilleux. Cependant, encore une différence culturelle, la convivialité d'après-course n'est pas super développée au Québec, avec ou sans collation. Alors, autant ne pas payer pour. Sauf dans les courses de trail où l'ambiance est vraiment sympa.
      Je mentionnais juste ce point comme piste pour réduire les prix des inscriptions.

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  4. Ah la plume unique mais pas inique de Delphine! Merci d'avoir rapporté mon idée de 'passeport' du coureur... ce qui me fait penser qu'on pourrait lancer une sacrée business en l'offrant en ligne... pour pas trop cher hehehe.

    Pour ce qui est de la culture de la course au Québec, elle est encore toute jeune, il faudra laisser un peu de temps de décantation pour que les choses se placent et que les frais diminuent avec l'aide des municipalités les plus intelligentes qui auront compris la valeur de ces événements pour elles. D'autre part, la culture de levée de fonds pour les bonnes causes est devenue un peu trop répandue à mon goût, la majorité des courses en choisit une... un peu excessif.

    Avec notre nouvelle course, La Petite Dernière au CECM le 7 octobre (plogue!), on essaie de trouver le juste milieu... du chemin! Mais on découvre aussi les nombreux frais à couvrir... pas si simple qu'on pourrait souhaiter.

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  5. Je ne sais pas comment c'est en Europe, mais ici durant les Olympiques, on ne fait que parler des médailles. C'est sûrement pour ça qu'on en donne à tous ceux qui terminent leur course. Bien d'accord pour les t-shirts qui mis à part des exceptions finissent comme t-shirts pour peinturer...

    Après les chaussures, pourquoi pas des courses minimalistes?

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    1. Excellent concept, Martin! Des courses minimalistes, j'achète. Enfin, faudrait pas que ça suive le concept jusqu'au beau: beaucoup de dollars pour pas beaucoup de chaussure. :)

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